Luke Hemingway
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 | | Sujet: L E N N O N } And when you use your lips they better be on me Mar 5 Mai - 21:28 | |
| Chaque jour est une nouvelle chance. Vous croyez que je vais la fouttre en l'air à étudier ? Eh bien vous me connaissez très mal. Disons que le jour est la partie de la journée que je perds à dormir. Ma vie est un peu à l'envers. Je crois que c'est ma faute, mais je suis habitué à ce qu'on me le dise. Pas que ça change quelque chose. Je crois que je vais continuer à perdre mon temps. Certains diront que ça m'amuse, et ils auront raison, mais qui est-ce qui en a à fouttre de ce qu'ils pensent? Pas moi, évidemment. Je ne pense qu'à moi. C’est bien mieux de cette façon. Pas besoin de s'inquiéter des sentiments des autres. Et vous savez pourquoi je ne m'en embarrasse pas ? Parce que je n'ai aucune idée de ce que ça peut faire d'avoir des sentiments. J'ai cessé de ressentir ce genre de choses. Au fond, c'est inutile. Je suis bien mieux sans. Vous savez, comme un roc. Quelque chose qui au fond ne changera jamais. Ou plutôt quelqu'un.
Assez parlé de moi ! Je peux pas croire que je viens de penser ça. On ne peut jamais en avoir assez de moi. Je ne fais que parler de moi et c'est très bien comme ça. Je vais pas me remettre en question, j'en aurais pour des années. Je crois plutôt que je vais attendre encore quelques heures et aller boire un verre. J'ai le souvenir d’une charmante serveuse à qui j'ai l'intention de faire de l'œil. J'ai mentionnée qu'elle est ravissante ? J'ai toujours un faible pour les brunes. Je craque chaque fois. Beaucoup trop couvent au goût de certains mecs. Que voulez-vous ? La jalousie !
J'ai pris mon temps. Réchauffé un morceau de pizza et changé de vêtements. Les filles préfèrent les mecs qui sentent bon. C'est statistiquement prouvé Enfin, Disons que j'ai mené ma propre enquête. Résultats très concluants si vous voulez mon avis. Je suis sorti d’appartement, après avoir mis dans la machine à laver mes vêtements sales. On ne sait jamais, je pourrais recueillir une adorable jeune femme.
Me voilà dans la rue. Eh ouais, je marche. Je ne suis pas assez stupide pour conduire en sachant très bien qu'après tout ce que j'aurai bu. Je me fous de probablement tout, mais je ne suis pas suicidaire. Je veux rester le plus longtemps possible pour emmerder tout le monde au plus haut point. C'est ce que je fais. Et je peux vous garantir que ça marche.
Je viens d'enter au Viperroom. Comme toujours, il y a de l'ambiance et des jolies filles. Je crois bien reconnaître certaines filles que je connais. Pourtant, mes yeux se tournent vers le bar pour chercher une jolie brune. Je m'installe en attendant une serveuse. Malheureusement, ce n'est pas celle que je souhaitais qui me sert un verre de bière. Je lui demande alors si Mademoiselle Lennon travaille ce soir. Malheureusement, la serveuse se trouve à être aussi serviable qu'un hippopotame souffrant d'une appendicite. Je continue de boire mon verre en cherchant la jolie brune. Je ne suis pas de ceux qui abandonnent.
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Lennón Caithness
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| | Sujet: Re: L E N N O N } And when you use your lips they better be on me Ven 8 Mai - 13:00 | |
| Lasse et fatiguée je me rendais à mon travail quotidien c'est-à-dire ; serveuse au Viper Room. J'avais l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit : l'ambiance restait feutrée et j'avais l'occasion de recevoir de nombreux pourboires de la part d'hommes mariés ou non. Je me faisais souvent draguer, je l'avoue. Et en retour, j'en profitais pour flirter avec les clients. Même qu'un jour, j'ai osé mettre un somnifère dans le cocktail de l'un d'entre eux afin de lui extraire les billets de son porte-feuille. J'avais été complètement fêlée de faire un truc pareil mais qu'est-ce que vous voulez ? Il y a quelques mois j'étais fauchée et désespérée, je n'avais plus goût à l'idée et l'idée de faire du mal à certaines personnes me venaient sans cesse en mémoire. Faire souffrir les gens comme ils m'ont fait souffrir, voilà un petit plaisir que je prenais à coeur.
Mes pas m'entraînèrent donc dans le bar où déjà de nombreux clients y étaient assis et savouraient quelques verres. En entrant, j'ai percuté sans le vouloir un jeune homme qui prit le chemin de la porte, sans s'être excusé. Je soupirai. J'errai un instant parmis les clienst, observèrent qui étaient les habitués et qui ne l'étaient pas puis, je me dirigeais lentement vers le comptoir, puis demanda à Anäella, la serveuse qui était avant moi de prendre sa soirée. Eh oui, une longue nuit m'attendais à servir des hommes assoiffés ou tout simplement dingues à l'idée de se faire servir par une créature aussi belle que moi. Je ne me vante pas, non, c'est ce que j'entends dire à mes propos. Les personnes, principalement les hommes, qui viennent ici me voient telle une bête de foire à qui je sers des boissons alcoolisées. Il flirte avec moi, sans grand succès. En général, ce sont tous des hommes mariés qui veulent se tapper une jolie demoiselle, fraîche et jeune. Pathétique. Mon regard s'attarda sur un homme d'une quarantaine d'années qui semble avoir du mal à terminer son verre. ' Le cinquième ' d'après ce que me murmure ma collègue qui me tend alors un brassard que je dois enfiler autour de mon bras. C'est la règle, il faut que l'on repère qui sont les clients et qui est le personnel. Stupide mais je dois m'en tenir à cette fichue règle.
Alors, j'esquisse un doux sourire à Anaëlla qui continue alors de s'exprimer. Elle me dit qu'un jeune homme me cherchait, qu'il semble être assit un peu plus loin, avec un cocktail alcoolisé entre les mains. Je scrute le comptoir et m'aperçoit alors de qui il s'agit. Ce type, je le connais bien ou du moins, il me semble bien le connaître. Je le qualifierai de macho, arrogant et obsédé. Il m'avait fait des avances récemment, pas plus tard qu'hier soir si ma mémoire set bonne et depuis, impossible de le faire partir. Je l'observe de nouveau, de loin pour ne pas qu'il me voit ; manque de chance, je croise son regard. Ses yeux sont scintillants, on croirait s'y noyer dedans. Ses cheveux en bataille lui vont à ravir tandis que ses lèvres sont légèrement entrouvertes marquant un signe d'étonnement. Il me plaît, je sais mais .. c'est un type comme moi, volage sur les bords et séducteur. Il ne pourrait rester avec moi sans aller à l'encontre de d'autres jeunes femmes. Je sais très bien qu'il ne me sera pas fidèle.
Rabaissant mon regard, je finis par lâcher un énième soupir avant de croiser de nouveau son regard. Le jeune homme me fait signe de venir. Je ne sais pas quoi faire ; j'en meurs d'envie mais en même temps, je sais que je ne devrai pas m'attacher à quelqu'un comme lui. Mes pieds m'emmènent de force vers lui. M'arrêtant à sa hauteur, je l'observe durant une fraction de seconde puis finit par croiser les bras, agacée.
- Qui y a t'il ? Qu'est-ce que tu me veux ? | |
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