contexte — à lire impérativement .

03.04 am, february, the fourteenth, 09.
Un jour, quelqu'un m'a dit que l'amour, l'amour portant un grand A ne s'estomperait jamais. Jamais. Idiote, j'y ai cru. Cette personne m'a menti, littéralement menti, car je me trouve aujourd'hui, loin de mon amour. Je me trouve en ce quatorze février, tellement proche de mon amour, mais tellement loin à la fois. Touchant en écrivant ces paroles, les centaines de lettres jaunâtres par le temps qu'il m'écrivait autrefois, laissant tomber mes chaudes larmes sur ses papiers dont l'écriture est désormais insignifiante. Que de simples mots, simples et beaux qui, aujourd'hui, ne sont plus riens. Je dépose mon nez sur le papier froissé afin d'en percevoir quelques traits de son odeur, mais rien. Plus rien. Il est parti, il s'en enfuit, comme si, comme si notre amour n'avait jamais été. Et pourtant, je me souviens de chacuns de ses je t'aime, chacunes de ses douces paroles qui prenait le soin de glisser sous mon oreille avant notre couché. Pourquoi ai-je été aussi naïve de croire que l'amour existait ? Pourquoi ai-je été aussi idiote pour penser que sa promesse était réelle ?
Esperance, cette ville au nom incroyablement changeant. Ma ville natale. Une ville au nom qui nous fait croire, qui nous fait espèrer. C'est ridicule, l'amour est absurde, la vie est pathétique, ma vie est pathétique, JE suis pathétique, mais il me manque. J'ai tout perdu. L'amour fait souffrir.